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Affichage des articles du décembre, 2017

Quand l’identité ressemble à un lit d’entités

Je suis musulman, je suis vegan, je suis de droite, je suis de gauche, je suis blanc, je suis noir, etc. Je vous suis tous J’essuie tout Je suis tout Je suis Je J Jeu « Jeux n’est plus de feu. Mâche chants d’ailes et mots heurtent, pour l’âme, hourdes d’yeux. Prête mots à ta plume, mon ami pie Hérault. Amène !  (Eau claire de la lune) » Notre vraie identité n’est pas une étiquette. Notre vraie identité n’est pas rationnelle. Notre vraie identité n’est pas matérielle. Notre vraie identité n’est pas obsolète. La réalité c’est que l’art est alité. Il n’y a plus de philosophes. Les soi-disant philosophes de nos jours, ce sont ces gens qui parlent de politique avec leur langue de bois. C’est consternant. La réalité, c’est "l’art ma gauche", c’est le suicide collectif. Tous se prosternent devant Mammon. C’est devenu le seul Dieu. Ceux qui ne veulent pas s’y soumettre, sont marginalisés. Nous pouvons retrouver cette identité qui nous est propre, qui nous est chère, c’est par

Comment mesurer son propre courage ?

Quand on n’a rien plus rien à perdre, on trouve le désespoir ou le courage.  Le désespoir c’est l’esprit, la tête, le mental. Le courage c’est l’âme, le cœur, le fait d’aimer. Tant qu’on peut aimer, on peut trouver du courage. Donc, il faut s’entraîner à donner, n’est-ce pas ? Donnons-nous le courage d’admettre que nous sommes souvent en manque de courage ! Ce manque ne vient-il pas du fait de vouloir posséder ? Mais pour pouvoir avoir et posséder, il faut du courage. Les femmes sont plus courageuses que les hommes. Les biscottos ne sont pas le premier facteur de la victoire. C’est le courage d’abord. Le premier facteur de victoire. La plupart des hommes n’oseraient pas affronter l’épreuve de l’accouchement. Avant-hier, j’avais besoin de mon propre sang pour faire un rituel. J’ai essayé de me tailler la peau pour faire couler mon sang, mais j’ai trouvé l’excuse que mon couteau suisse n’était pas assez affu

Zen et Tao

Quel rapport y aurait-il entre la philosophie du Zen et le Tao ? Les 4 clefs du Zen du poète Lu You, décrivent la philosophie de Bodhidharma ainsi : « Les autres sont révoltés, je reste immobile. Saisi par les désirs, je me tiens juste droit. Devant le conseil des sages, je me tiens tranquille. En fait, je ne bouge que sur ma propre Voie. » En me répétant cette poésie, j’en suis venu à comprendre qu’il s’agissait du Tao (La Voie) et du non-agir (Wu-wei). Le non-agir consiste à n’agir que pour des actions qui concernent sa propre voie. Wu wei est le non-agir, mais c’est l’homonyme de « chose inutile ». Si je ne bouge que sur la Voie du Tao, je ne fais plus de choses inutiles. Le Tao c’est la Voie, c’est la conscience qui évolue, c’est une tête qui marche dans un sens d’évolution. Tao pourrait être la traduction littéraire de Yoga, car si Yoga se traduit comme « joug » ou une discipline, la lettre sanskrite "Yo" c’est le tu, le vous ou le toi et le "ga" c’est le

La voix de la Voie que tu vois

Entends ma voix, afin que tu voies la Voie ! Là, vois enfin, en fermant les yeux ! La voie enfin se révèle à toi. La voix te guide vers la Voie et tu la vois. La Voie se présente comme un tourbillon, un tunnel ou une lueur à suivre.  Elle existe en permanence, mais tu es trop occupé à écouter tes pensées. La raison est la vraie folie. Tu auras peut-être raison, mais tu mourras. La Voie ne s’arrêtera jamais et tu pourras toujours la voir. Quand la voix s’arrêtera, la Voie continuera. Tu n’entendras plus, mais tu verras. La Voie n’a qu’un seul sens. C’est la vue qui avance. Elle est nourrie par la voix. Le mystère de la vie n’appartient pas à la raison. Il faut être fou pour vouloir avoir raison, mais celui qui veut être fou à bien raison.