Haut potentiel

Enfin la chance semble bien vouloir lui sourire. Rebecca a gagné au concours de la chanson organisé par la société Universal et on peut l’entendre à la radio. Ce premier prix devrait lui valoir un contrat pour enregistrer un album et éventuellement un avenir professionnel dans le show business. Elle évolue dans un groupe de rock avec son ami Carl qui est guitariste.

Ce jour là, Anouchka, la mère de Carl est venue assister à la répétition du groupe qui s’apprête à donner un concert au festival de la cité de Lausanne. Le représentant francophone d’Universal sera présent lors de ce concert, car il doit – entre-autre – rencontrer  la lauréate du concours qu’il n’a encore jamais vue et le groupe entier se sent non seulement porté par cette victoire de leur chanteuse, mais tous ses musiciens espèrent faire une bonne impression devant ce promoteur qui représente une chance pour chacun.

A la fin du morceau qui a valu la victoire à Rebecca, la mère de Carl intervient en disant avec virulence :
- Ah non, là je ne suis pas d’accord ! Vous avez modifié la fin du morceau, pourquoi ?

Carl est rouge de honte. Sa mère n’a pu s’empêcher de mettre son grain de sel dans le groupe de musique de son fils. Elle ne connait rien à la musique, mais le fait que l’on ait tronqué le solo de guitare de sa progéniture au profit de la mise en avant de sa star de copine, lui donne soudainement le droit d’intervenir dans la répétition du groupe. Carl est obligé d’intervenir, car il a sur son dos un groupe entier de musiciens qui le regarde de la même manière qu’une meute de loups qui auraient encerclé une brebis perdue en pleine nature sauvage :
- Mais Maman, tu dois comprendre que notre but c’est de faire la meilleure impression au devant de l’impresario. Ce n’est pas mon solo de guitare qu’il vient entendre, mais la voix de Rebecca.
- Oui, bien sûr, répond Anouchka et si tu te laisses faire, tu seras bientôt juste bon pour passer le balai, mais pour ce qui est de la musique, on te remplacera, c’est ça ?

Maintenant, l’ambiance est plombée. Le groupe est unanimement découragé. C’est la fin de la répétition. Un silence pesant règne dans le studio et la mère de Carl s’en va en claquant la porte.
Anouchka est le genre de maman qui est persuadée que son fils est un dieu et lui est persuadé que sa mère est une sainte. Depuis qu’il a rencontré Rebecca, un jeu de pouvoir s’est installé entre le couple et la mère du jeune homme. Ce triangle infernal prend une telle proportion, qu’il déborde maintenant sur leur groupe de musique.

Carl a rencontré son amie dans le contexte de la musique. Ils se sont très vite attirés l’un et l’autre et le plus incroyable c’est que lors de leur premier rendez-vous il s’était passé un phénomène miraculeux. A un moment donné, Car avait voulu bluffer Rebecca en la mettant au défi si elle était capable de répéter un mot incompréhensible :
- Je me souviens toujours d’une dictée à l’école, dit Carl. C’était une histoire de merles qui se chicanaient et à un moment donné il y en eu qui a dit : « Je vous merlirelipatibecipulverulorelumoulufracaconcasebrisebroie. » Du coup, j’ai appris ce mot par cœur.

A ce moment là, Rebecca avait répété le mot, exactement de la même façon.
- Mais, comment ? Tu l’as aussi appris par cœur, avait demandé Carl ?
- Oui !

Ce fut forcément le coup de foudre. Rebecca devait certainement être la seule personne au monde qui avait dû apprendre ce charabia par cœur et il était tombé dessus. Ceci avait constitué un signe comme quoi, ils étaient faits l’un pour l’autre.
Les mois qui suivirent leur belle union devaient malheureusement être succédés par un problème de taille : la mère de Carl.

Anouchka est une mère divorcée qui a vécu une enfance désastreuse. Son père buvait et sa mère l’avait abandonnée.  Elle s’était donc retrouvée seule à élever son fils et son principal souci avait toujours été de faire à ce qu’il n’ait aucun effort pour obtenir tout ce qu’il voulait. Ainsi cet enfant ne pouvait pas vraiment avoir de désir, car sa mère anticipait tout et il n’avait jamais besoin de demander quoi que ce soit, car sa mère le gavait à tel point qu’il baignait constamment dans un univers d’abondance et de facilité. Autant dire que les premiers mois de vie en couple avec Rebecca, avait été extrêmement secoué malgré l’amour qui les unissait. Carl avait dû apprendre que sa compagne n’était pas sa mère et qu’il allait devoir apprendre à partager les tâches ménagères. Ce fut très difficile au départ, mais finalement Carl s’était trouvé une autre façon d’être, qui ne devait décidément pas du tout plaire à sa mère.

Carl et Rebecca ont développé une telle complicité, qu’Anouchka en est totalement désemparée. Cette petite garce de soi-disant star serait en train de lui piquer son fils chéri.

Après cette répétition qui a tourné au vinaigre, le jeune couple rentre à la maison. Ils marchent silencieusement en direction de la maison tout en regardant le sol. Rebecca se décide à prendre la parole :
- Qu’est-ce que je dois faire, demande-t-elle, est-ce que je dois abandonner mon projet avec Universal pour faire plaisir à ta mère ?
- Pourquoi dis-tu cela ? Il ne me semble pas qu’elle demande une chose pareille.
- Mais enfin, tu ne comprends donc pas son jeu ?
- Quel jeu ?
Rebecca fait un signe de la main, comme pour dire : « Laisse tomber ! », puis elle prend une bonne bouffée d’air :
- Viens dit-elle, on va se prendre un verre au bar avant de rentrer !
Elle prend son chéri par la main et l’emmène au pub. Elle aime profondément Carl, mais elle ne supporte pas sa mère qui est une manipulatrice, voire une véritable perverse narcissique et la cerise sur le gâteau, c’est que son fils ne voit que du bien en elle. Comme Rebecca ne veut pas casser sa relation avec son amoureux, elle fait des pieds et des mains pour tempérer l’ambiance et dédouaner toute la contrebande malsaine qui circule entre eux. Cela la fait énormément souffrir et elle est quand même dans le questionnement quant à savoir si elle doit s’accrocher ou non.

Le jour du concert, tout le groupe est remonté. Bruno Herpin, le délégué d’Universal se présente dans  les coulisses accompagné d’un collègue et ils saluent brièvement les artistes. Le concert commence. Bruno et son collègue sont dans le public afin de juger de la qualité de la prestation. Les musiciens sont tous rivés sur ces deux hommes qui représentent peut-être un avenir potentiel et ils sont persuadés de jouer leur vie à ce moment là. Très vite, ils comprennent que les deux bonhommes n’ont absolument aucun intérêt pour l’ensemble du groupe. Ils sont rivés sur la chanteuse et leurs yeux trahissent le fait qu’ils ont vraiment l’air beaucoup plus intéressés par son physique plutôt  que par la qualité de son chant. Anouchka qui est présente juste à côté d’eux, le remarque tout de suite. Elle s’avance un petit peu, de façon à attirer leur attention. Le collègue de Bruno remarque très vite  le décolleté de cette très belle femme d’une quarantaine d’année. Ainsi, les deux professionnels perdent soudainement leur attention sur Rebecca qui est une jolie jeune femme avec une jolie voix, comme on en voit tellement souvent.
Le plus d’Anouchka est son regard et ses sourires. Les deux hommes sont maintenant en ébullition. L’ambiance devient chaude et très électrique. La confusion s’installe. Carl voit bien ce qui se trame – du haut de la scène – et il ne sait pas s’il doit tout planter en faisant un scandale ou plutôt essayer de passer par-dessus, car dans le fond il sait que sa mère n’a d’yeux que pour lui et que tout ce qu’elle fera, sera dans son intérêt. L’ensemble du groupe est dégouté par ces deux businessmans sans foi ni loi et Rebecca en perd presque sa voix, mais ce n’est pas grave, c’et la fin du concert et les gens applaudissent. La soirée se termine assez froidement.
Bruno tend une carte de visite à Rebecca et lui demande de l’appeler lundi prochain. Tout le monde rentre chez soi et l’ambiance est encore plus sombre que le fameux jour de l’illustre répétition où Anouchka avait fait son caca nerveux.

Le lundi matin Rebecca se décide finalement à appeler Bruno, malgré une discussion musclée avec Carl où il était question de tout plaquer. Finalement Carl a accepté que sa compagne puisse aller à Zurich pour voir le grand boss, ceci à condition qu’il puisse venir avec elle, bien entendu. Evidement, ce n’est pas possible, selon Bruno, car il semble que les consignes ne le permettent pas et qu’elle doit  donc venir seule.

Une nouvelle discussion enflammée s’entame entre Carl et sa chérie :
- Tu vois bien que c’est de la promotion canapé, dit Carl. Ils vont de demander de faire un clip, ils vont mixer et modifier ta voix et finalement n’utiliser que ton image. Dans le cas où tu seras d’accord de passer à la casserole, ils t’engageront, sinon tintin. J’ai bien remarqué qu’ils ne s’intéressaient qu’à toi et surtout à ton physique.
- Oui et c’est pour cela que ta mère n’a pas pu s’empêcher de venir foutre le bordel là au milieu.
- Ce sont des rats, ces gens là. Ma mère l’a remarqué et elle a très bien agit.
- En me mettant des bâtons dans les roues ?
- Mais pas du tout ! Qu’est-ce que tu vas encore chercher ?
- Rien ! De toute façon je n’ai pas envie d’aller là-bas. Je ne suis pas une pute, moi.
- Quoi ? Est-ce que cela sous-entend que ma mère est une pute ?
- Oh, s’il te plaît ? Arrête ton jeu de petit enfant qui n’a pas grandit ! Ta mère serait prête à faire n’importe quoi pour toi. C’est ça qui est dramatique entre nous. Elle voulait que tu sois la star et que les impresarios te remarquent. Tu le sais très bien.
- Ok, je vais l’appeler et on va voir ça.
- Fais ce que tu veux ! Moi, je n’irai pas chez ces connards, un point c’est tout.

Bien entendu, Carl va en parler à sa mère. Il lui confie tout et elle le rassure de façon très douce :
- Ne t’en fais pas, dit-elle à son fiston. J’ai obtenu le numéro de Monsieur Herpin pendant le concert et je vais l’appeler pour arranger ça. En attendant tu dois laisser ta chérie aller là-bas. Ils ne vont rien lui faire. Ce sont des professionnels et ils sont sérieux. Tu ne dois pas de faire du mal à penser des choses pareilles. Ce sont des gens comme toi et moi, ils font leur travail, c’est tout.
Bruno Herpin, pour ne pas dire « chaud lapin », a tapé dans l’œil d’Anouchka qui ne s’est pas gênée de lui demander sa carte de visite, avant qu’il ne la donne à Rebecca. Le rendez-vous galant a très vite lieu et comme Anouchka vit seule depuis le départ de son fils, rien n’empêche le « plus si entente. »

C’est souvent après l’amour que les discussions sont à l’avantage de la femme, car l’homme à ce moment là, s’assoupit et il devient très malléable, dirigeable, voire facilement manipulable. Bruno est un homme d’affaire avertit et il n’est pas du tout naïf. Il a compris que cette femme veut le manipuler pour faire engager son fils :
- Je ne peux rien faire pour ton fiston, dit-il. J’ai des consignes et des lignes à respecter. Je veux bien croire que c’est un bon musicien, mais je te rappelle que c’est Rebecca que nous devions venir voir. Le reste du groupe ne nous intéresse pas.
- Je ne t’ai rien demandé pour mon fils, répond Anouchka.
- Tu penses vraiment que je n’ai pas remarqué ton jeu, tes regards et toutes ces choses qui ne se disent pas, c’est ça ?
- Eh bien je vois que c’est toi qui n’as rien compris, dit Anouchka.
- Alors tu es juste amoureuse de moi, c’est donc ça ? Je suis marié et tu dois comprendre que…

Il n’a pas le temps de finir sa phrase, elle l’embrasse et une nouvelle partie de jambe en l’air se joue de façon presqu’interminable. Cette fois Bruno est à point et il serait même prêt à signer un contrat pour le dernier des imbéciles ne sachant même pas aligner un accord à la guitare. Il en est presque à demander grâce :
- Mais qu’est-ce que tu veux de moi, demande-t-il ?
- Rien, j’aimerais juste que tout se passe bien. Mon fils a peur pour sa chérie. Il ne veut pas la perdre et il est persuadé que pour avoir un contrat dans sa firme, elle devra coucher et la connaissant, elle ne voudra pas et c’est cela qui me dérange.
- Ok, je comprends bien, mais en quoi cela te dérangerait-il ?
- Eh bien elle pourrait faire une carrière et elle gagnerait sa vie correctement. En ce moment elle est en recherche d’emploi.
- Bien, mais comment veux-tu que je l’influence pour l’inciter à accepter de… ?
- Il faut lui promettre plus.
- Comment ça ?
- Par exemple en lui faisant croire que tu vas pistonner mon fils, que tu vas lui donner le moyen d’avoir une énorme fortune et peut-être même en la présentant à d’autres jeunes musiciens qui ont déjà réussis, qui sont très forts, très beaux et très riches.
- Eh bien dis-donc, c’est plutôt toi que je vais engager, je crois bien. Tu es une vraie ferme d’affaire.

Encore une séance de galipettes et là, Bruno est à bout de force. Totalement dominé, il est à la limite de tout accepter, du moins presque. La nuit se termine en douceur et le lendemain il repart à la mine avec du poids en moins. Il arrive dans son bureau et commence à ouvrir sa boîte de messagerie en ligne. Il voit un message d’Anouchka. Son adresse e-mail était sur sa carte de visite et elle en a profité pour lui envoyer un message. Il y a des photos en documents attachés et apparemment une vidéo. Le message est intitulé : « Petit souvenir »

Bruno est terrassé, consterné par ces images et ce film qui dévoilent les détails intimes de la soirée passée avec cette maîtresse, il comprend très vite qu’il vient de se faire piéger. C’est du hard, super hard. Comment a-t-elle pu faire une chose pareille ? Il n’a rien vu venir, lui ce vieux renard, ce filou. Il a l’habitude de fricoter avec de jeunes gazelles qui acceptent de lui confier leur petite peau fraîche, pour tenter d’assouplir son vieux cuir de sanglier, mais là, il est tombé sur une sorte de cougar qui l’a complètement possédé. Il n’est pas dupe et il comprend immédiatement que sa chère Anouchka a une idée derrière la tête. Il l’appelle aussitôt :
- Allo !
- Oui !
- Pourquoi ?
- Pourquoi quoi ?
- Qu’est-ce que tu veux de moi ?
- Oh rien c’était juste pour le plaisir. Un bon souvenir.
- Ah oui, bien entendu et comme par hasard, c’est quand je t’ai dit que j’étais marié que tu t’es absentée un instant. Je suppose que c’est à ce moment là que tu es allée appuyer sur un bouton.
- Tu es vraiment un homme intelligent, tu m’impressionnes beaucoup, tu sais ?
- Très bien, mais qu’est-ce tu veux vraiment ?
- C’est simple, je veux que Rebecca couche, ou plutôt qu’elle découche. Tu vois ce que je veux dire. Je pensais que tu avais compris.
- T’es vraiment malade !
- Et toi t’es un vrai cochon. Entre-nous on se complète, non ?
- Ok, tu auras ce que tu voudras, mais tu auras une surprise.
- Mais j’adore les surprises.

Il raccroche. Il appelle directement Rebecca :
- Allo !
- Oui, bonjour Rebecca, c’est Bruno. Comment allez-vous ?
- Oh et bien je suis un peu désorientée et je pense que je ne suis pas faite pour devenir professionnelle dans le domaine de la musique.
- Je vous comprends bien et il est vrai qu’il y a des choses qui sont parfois malpropres dans ce monde là et dans votre cas, je dirai que vous devez effectivement bien réfléchir à la question.
- Oui, très bien, mais alors pourquoi m’appelez-vous.
- J’ai un enregistrement téléphonique à vous faire entendre. C’est très important. J’aimerai que vous puissiez passer à mon bureau cet après-midi.

Rebecca se rend au bureau de Bruno à Genève. Anouchka ne sait pas que ce dernier a enregistré la conversation téléphonique qu’il a eue avec elle tout à l’heure. La réaction de Rebecca est plutôt virulente :
- Oh, la salope !
- Je suis désolé, dit Bruno.
- Et vous, qu’allez-vous faire avec votre situation, si vous êtres marié ?
- Je ne suis pas marié, je suis divorcé depuis quatre ans et je suis obligé d’admettre que je me suis fait envouter. Disons que de ce côté-là je ne regrette rien, mais j’espère que vous allez lui renvoyer l’ascenseur, car cette personne est vraiment déréglée. Elle veut vous séparer parce qu’elle ne supporte pas de vivre seule sans son fils.
- Comptez sur moi, dit Rebecca. Je vais m’occuper d’elle.

Le coup est très dur pour Carl dès que sa compagne le met au courant. Sa chère mère adorée a voulu le séparer de sa copine, sans doute pour ne pas le perdre en tant que petit chouchou à sa maman. Il se dit que sa mère est vraiment cinglée et cette fois il se décide à agir en homme. Il l’appelle :
- Allo !
- C’est moi !
- Oui, c’est toi mon chéri. Qu’est-ce qu’il y a tu as une voix bizarre ?
- C’est fini Maman, tu sais ? C’est vraiment fini !
- Oh mais mon chéri, c’est la vie tu sais ? Ne t’en fais pas, tu trouveras un jour une vraie chaussure à ton pied. De toute façon je l’ai toujours détestée cette petite trainée. Je savais bien qu’elle allait te faire ça. Cela ne m’étonne pas du tout. Quand reviens-tu à la maison ?
- Je ne reviens pas à la maison, je vais épouser Rebecca.
- Mais enfin, tu es fou. Après ce qu’elle vient de te faire. Comment pourrais-tu encore l’aimer ?
- Je l’aime plus que tout et plus que jamais. On s’est compris dès la première rencontre et la confiance a toujours été au centre de notre couple, malgré tes petites combines pour nous séparer. Rebecca n’a rien fait du tout de ce que tu espérais. Ce n’est pas une personne infidèle comme tu as l’air de l’imaginer.
- Mais enfin, tu me dis que c’est fini et là… ?
- Oui, c’en est fini de ton jeu de manipulation, car Bruno a enregistré la conversation au téléphone et il nous a mis au courant. Maintenant tu dois comprendre que j’ai le droit de faire ma vie comme un homme normal, classique, conventionnel et hétéro.

Voilà pris qui croyait prendre. Carl et Rebecca vivront désormais le parfait amour. Bruno a quand même un faible pour Anouchka et comme c’était quand même réciproque, les choses finiront par s’arranger et rebelote, mais cette fois, pas de photo, ni de vidéo. Rebecca n’ira pas chez Universal, car elle préfère fonder un foyer en gardant sa dignité. La musique est une bonne chose pour elle, mais cela doit rester un plaisir, une folie, ou du moins une passion. Quant à sa relation avec Anouchka, elle préfère passer l’éponge, car connaissant son passé, elle se dit qu’elle n’est pas consciente du mal qu’elle a pu faire. De toute façon, être normal dans ce bas monde, ce n’est pas très bon signe.




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